E. Muyor
Balance des opérations courantes / balance des paiements courants / balance courante
Banque Centrale Européenne (BCE)
Biens
Compte (ou balance) des transactions courantes
Espace économique européen (EEE)
Investissements
directs à l’étranger
Organisation
mondiale du commerce (OMC)
Parité
de pouvoir d’achat (PPA)
Standard
de pouvoir d'achat (SPA)
Tableau des opérations Financières
Titre de propriété négociable représentant une partie du capital d’une société (SA, SAS, etc.), rémunéré par une fraction des bénéfices (dividendes).
Agent qui se définit par son autonomie de décision et réalise des opérations économiques.
Les principaux agents économiques sont
- les ménages
- les entreprises
- l’état
- les institutions financières (les banques)
- un agent fictif : l’extérieur.
Ils exercent une activité, perçoivent des revenus, accumulent du capital, prêtent et empruntent.
Grandeur synthétique mesurant le résultat de l'activité économique. Indicateur statistique mesurant l’ensemble des activités d’un secteur.
Le P.I.B. (produit intérieur brut), le revenu national, la masse monétaire sont des agrégats.
Comptabilise les pièces, les billets et les comptes à vue.
Isolement commercial d’un pays par rapport au reste du monde.
Établissement de crédit qui reçoit des fonds du public (dépôts à vue ou épargne) qui sont réemployés et permettent d’accorder des crédits.
Elle effectue également diverses opérations financières (ex. : opérations de Bourse), ainsi que la mise à disposition de ses clients des moyens de paiement (chèques, cartes bancaires, virements…).
On les appelle banques de second rang, par opposition à la banque de premier rang : la banque centrale.
Banque située au sommet de la hiérarchie du système bancaire.
Elle joue un rôle important dans le processus de création monétaire notamment en émettant des billets et en procédant au refinancement des banques pour pouvoir leur apporter les liquidités nécessaires.
Banque Centrale des pays ayant opté pour la monnaie unique, créée par le traité de Maastricht.
Située à Francfort, elle a depuis le 1er janvier 1999, la responsabilité de la création monétaire et de la politique monétaire de la zone euro – en toute indépendance :
- fixation des taux d’intérêts directeurs
- maintien du taux d’inflation au-dessous de 2% l’an.
Situation d’un
agent économique qui a une épargne inférieure aux investissements qu’il
souhaite réaliser.
Solde négatif qui
signifie que l’investissement excède l’épargne.
Situation d’un
agent économique qui a une épargne excèdant
l’investissement souhaité.
Recours possible à des mesures protectionnistes si un secteur de l’économie est mis en danger par un comportement déloyal.
Marchandises ou produits manufacturés dans la balance commerciale.
Bien qui permet de satisfaire un ou des besoins économiques. Il existe en quantité limitée et peut s’échanger sur un marché.
Les biens économiques peuvent être matériels (objets), immatériels (services), individuels, collectifs, de consommation, de production, durables, non durables.
Indicateur créé par le Bhoutan en 1978.
Ensemble des
échanges de biens et de services entre agents résidants sur des territoires
économiques différents.
Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le commerce international croît plus vite que la production mondiale.
A partir de 1947, l’économie mondiale est caractérisée par une tendance au libre-échange.
La création de l’OMC en 1995 a pour objectif la régulation du commerce mondial.
Extinction des dettes de deux agents lorsqu’ils sont tous deux créanciers et débiteurs l’un de l’autre
Dans le cadre du
commerce international, la compensation est l’obligation pour un exportateur
d’acheter des produits en échange de tout ou partie de ses exportations. ▲
Capacité à faire
face à la concurrence et à occuper une position forte sur le marché.
Désigné aussi sous
les termes « balance des opérations courantes », « balance des
paiements courants » ou « balance courante », ce compte
statistique retrace l’ensemble des échanges de biens et de services entre un
pays donné et l’étranger.
Elle s’obtient par
différence entre les totaux des ventes à l’étranger (exportations) et les
achats (ou importations). Si le solde est positif, le compte est excédentaire,
il y a capacité de financement. Si le solde est négatif, le compte est déficitaire,
la nation a un besoin de financement.
Processus au cours duquel de multiples vendeurs se rencontrent sur un même marché et entrent en compétition pour écouler leurs produits.
Cette rivalité (arbitrée par les acheteurs) doit concourir, en principe, à assurer les coûts et les prix les plus bas.
Concurrence parfaite : aucun vendeur ne peut avoir une influence sur le prix de vente
Concurrence imparfaite : un offreur dispose d’un pouvoir sur le marché du fait de sa taille ou de sa capacité à innover (monopole, oligopole, concurrence monopolistique).
Phénomène temporel
et réversible (accidentel).
La politique
conjoncturelle conduit l'état à verser des aides aux agriculteurs à la suite
d'une catastrophe météorologique par exemple.
C’est le compte des
transactions courantes dans lequel ne figurent que les échanges de biens.
Décision des
pouvoirs publics dispensant la banque centrale de convertir les billets en or.
Établi
définitivement en France en 1936
Obligation pour les
agents économiques d’accepter les billets comme moyen de paiement.
Cependant, pour
lutter contre la fraude fiscale et le blanchissement des capitaux, le paiement
par chèque, carte bancaire ou virement est obligatoire au delà d’une certaine
somme (3000 euros pour les non-commerçants), à peine d’une lourde amende
fiscale.)
Ressources prêtées
par une banque ou un établissement financier à un agent économique qui, en
contrepartie, paiera des intérêts et remboursera le capital du prêt.
Les critères de convergences
(ou « critères de Maastricht ») sont des critères, fondés sur des
indicateurs économiques, que doivent respecter les pays membres de l'Union
européenne (UE) candidats à l'entrée dans la zone euro.
Ces critères furent
établis lors du traité de Maastricht, signés par les membres de l'Union
européenne le 7 février 1992. Les quatre critères sont définis dans l'article
121 du traité instituant la Communauté européenne. Ils imposent la maîtrise de
l'inflation, de la dette publique et du déficit public, la stabilité du taux de
change et la convergence des taux d'intérêt :
Accroissement soutenu et durable du niveau d’activité économique (production globale).
Ce phénomène quantitatif est mesuré par l’augmentation du PIB d'une année sur l'autre.
Formulée par H. Bourguinat
Des années 1960 aux années 1980
Unification progressive du cadre réglementaire des intermédiaires financiers qui sont peu à peu soumis aux mêmes autorités monétaires, interdépendances des marchés, etc.
Processus au cours
duquel les moyens de paiement sont devenus de moins en moins physiques.
Les dépôts se composent de liquidités confiées à une banque.
Les dépôts sont dits « à vue » lorsque le propriétaire peut à tout moment retirer et utiliser ses fonds.
Les dépôts sont dits « à terme » lorsque le propriétaire ne peut disposer de la somme versée pendant une durée fixée contractuellement en échange du paiement d’un intérêt par la banque à son client.
Acte par lequel une société se déclare en cessation de paiement et saisit le tribunal en vue d’une procédure de redressement judiciaire.
L’entreprise dépose alors au greffe du tribunal de commerce un certain nombre de documents comptables, dont son bilan.
Privatisation des banques, abandon de l’encadrement du crédit et du contrôle des changes, ouverture du marché monétaire à l’ensemble des agents économiques, etc.
Processus par
lequel le recours au financement direct a joué un rôle de plus important
conduisant au développement de nouveaux marchés financiers.
Diminution de la
valeur de la monnaie nationale.
Processus de
transformation des structures économiques, sociales, institutionnelles et
culturelles permettant de réaliser une augmentation quantitative du niveau de
vie et une amélioration qualitative des
conditions de vie, avec notamment une amélioration de l’état de santé et du
niveau d’éducation de la population.
« un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs »
(rapport Bruntland, 1987)
Les agents
économiques ne produisent pas eux-mêmes tous les biens ou les services
satisfaisant leurs besoins : Ils se spécialisent .
La division du
travail est source de productivité et donc de croissance (A. Smith, exemple de
la manufacture d’épingles).
La division
internationale du travail fait référence à la spécialisation des différentes
productions internationales (exemple de la Chine pour le textile).
Vente d’un produit
à un prix inférieur au coût de production.
Interdiction pure
et simple d’importer ou d’exporter
L'objectif de l'Espace économique européen (EEE) est d'étendre le marché intérieur de la Communauté européenne à des pays de l'Association européenne de libre-échange (AELE) qui ne veulent pas ou ne sont pas prêts pour entrer dans l'Union européenne (UE).
L'EEE vise ainsi à lever les obstacles pour créer un espace de liberté de circulation analogue à un marché national. A ce titre, il inclut : - les quatre grandes libertés de circulation du marché intérieur : des personnes, des marchandises, des services et des capitaux ; - des politiques communautaires dites politiques « horizontales », principalement la politique de concurrence. En revanche, cet accord présente certaines limites : - Le libre-échange est limité : il ne couvre pas certains secteurs comme l'agriculture et la pêche. - L'extension du marché intérieur n'est pas complète : la libre circulation des personnes ne vaut que pour les travailleurs salariés (alors qu'elle est totale pour tous dans l'Union européenne) ; les contrôles aux frontières entre l'UE et les trois pays AELE subsistent ; il n'y a pas de rapprochement des fiscalités. - L'EEE n'est pas une union douanière (pas de tarif extérieur commun) ; il n'a pas non plus de politique commerciale commune vis-à-vis du reste du monde. L'EEE exclut les autres éléments de l'intégration européenne qui sont : l'union économique et monétaire, la politique extérieure et de sécurité commune, la coopération en matière de justice et d'affaires intérieures.
Augmentation de la
production à court terme.
Ventes à l’étranger
de marchandises produites dans le pays considéré.
Achats, par les
agents économiques du pays considéré, de marchandises produites à l’étranger.
Échanges de biens et de services
Acquisitions d’une
partie ou de la totalité d’une entreprise située hors du territoire national en
vue de la contrôler.
On parle aussi
d’investissement direct à l’étranger (IDE)
Achats et ventes
d’actions, d’obligations et de devises entre résidents et non résidents dans un
but spéculatif.
Ajustement entre
les capacités de financement de certains agents économiques et le besoin de
financement d’autres agents.
Financement externe
qui consiste en une mise en rapport directe de l’emprunteur et de l’agent qui
le finance.
Deux moyens
principaux : émissions d’actions et d’obligations.
Financement externe
réalisé par l’intermédiation bancaire.
Autofinancement :
un agent économique finance ses investissements grâce à sa propre épargne.
(General Agreement on Tariffs and Trade ou accord général sur les droits de douane et le commerce)
De 1947 à 1994 a eu pour principal objectif de libéraliser le commerce international, en réduisant et, si possible, en éliminant les obstacles tarifaires et non-tarifaires au commerce entre les pays membres.
C’est l’OMC
qui a pris sa succession en 1994.
Cycle français de
rencontres en 2007 pour le développement durable, la lutte contre le
réchauffement climatique et la polution, la protection de la biodiversité.
En 2008, un projet
de loi a été institué avec par exemple la norme "bâtiment basse
consommation".
Indicateur basé sur des
critères qualitatifs:
-
espérance de vie
-
niveau d’instruction
-
revenu.
Déséquilibre économique qui se caractérise par une hausse continue plus ou moins rapide et auto-entretenue du niveau général des prix.
Particulièrement forte dans les années 1970, l’inflation connaît depuis les années 1980, un net ralentissement dans les économies industrialisées.
Acquisition de
biens de production (machines, bâtiments, équipements…) qui vont servir
plusieurs fois au cours du processus de production.
Pour les ménages,
les investissements correspondent aux achats de logements.
Investissements
qu’une entreprise effectue dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une
entreprise d’une autre économie (au moins 10% de participation dans le capital
social).
On considère qu’une
relation d’investissement direct est établie dès lors qu’un investisseur
acquiert au moins 10% du capital social d’une entreprise investie.
Courant de pensée
économique prônant la libre concurrence des marchés.
Économie
concurrentielle.▲
Doctrine économique prônant la liberté de
commerce entre les nations par la suppression de toute entrave aux échanges
(droits de douane, contingentements).
Adam Smith, « Recherches sur la nature
et les causes de la richesse des nations », 1776
David Ricardo, « Principes de
l’économie politique et de l’impôt », 1871.
Si le sauvetage ou la cession de l’entreprise se révèle impossible après dépôt de bilan et redressement judiciaire, on vend les biens figurant à l’actif du bilan de l’entreprise en cessation de paiement pour répartir le produit de la vente entre les créanciers.
Actifs pouvant être transformés sans délai.
la monnaie constitue les liquidités au sens strict.
Les liquidités d’une entreprise composent sa trésorerie, sa caisse et ses comptes en banque.
Les liquidités internationales désignent les moyens de paiement à disposition des banques pour régler les échanges internationaux : les devises, les crédits, les réserves auprès du FMI, les droits de tirage spéciaux.
C’est une union douanière qui assure, en plus, la libre-circulation des capitaux et des personnes.
Exemple : Union européenne à 27 membres
Marché où sont émises les nouvelles valeurs mobilières : actions et obligations.
C’est la bourse des valeurs mobilières où les valeurs mobilières déjà émises sur le marché primaire peuvent être revendues ou achetées « d’occasion ».
Marché commun qui
garantit la libre circulation des marchandises, des services, des travailleurs
et des capitaux.
Différence entre le prix de vente (chiffre d’affaires, CA) et les coûts.
Marge brute = CA – Coût des achats
Marge nette = Marge brute - Coût de distribution.
Quantité de monnaie en circulation.
Elle est représentée par les avoirs détenus par les agents non financiers.
Volume de monnaie existant au sein d’une économie et qui est mesuré à l’aide d’agrégats monétaires.
Processus par lequel la production et les échanges tendent à s’affranchir des contraintes imposées par les frontières et la distance.
Ensemble de moyens de paiement dont disposent les agents économiques pour régler leurs transactions.
La monnaie centrale est la monnaie émise par la Banque Centrale : elle comprend les billets de banque et la monnaie scripturale.
Billets + comptes créditeurs des banques commerciales (ou de second rang) à la Banque Centrale.
Monnaie fondée sur la confiance (pièces et billets dont la valeur faciale est supérieure à la valeur intrinsèque)
Forme de monnaie permettant d’effectuer des règlements par de simples jeux d’écriture dans des comptes de dépôt à vue.
Elle joue un rôle important dans les opérations de crédit réalisées par les banques.
Structure de marché où il n’y a qu’un seul vendeur (offre) face à de très nombreux acheteurs (demande).
La Banque centrale possède le monopole d’émission de la monnaie.
Société constituée
d’une maison-mère et d’au moins une filiale implantée à l’étranger. Est
considérée comme filiale une entreprise dont la maison-mère détient au moins
10% du capital.
Titre de créance à
long terme, rémunéré par un intérêt fixé au moment de l’émission.
Organisme
international qui a succédé au GATT en 1994, chargé de réduire les
obstacles aux échanges internationaux et d’arbitrer les conflits commerciaux
internationaux.
La parité de
pouvoir d'achat (PPA) est un taux de conversion monétaire qui permet d'exprimer
dans une unité commune les pouvoirs d'achat des différentes monnaies.
Ce taux exprime le
rapport entre la quantité d'unités monétaires nécessaire dans des pays
différents pour se procurer le même « panier » de biens et de
services.
Ce taux de
conversion peut être différent du « taux de change » ; en effet, le
taux de change d'une monnaie par rapport à une autre reflète leurs valeurs
réciproques sur les marchés financiers internationaux et non leurs valeurs
intrinsèques pour un consommateur.
Changement graduel de quelque chose, allant dans le sens d'une amélioration.
Ensemble des mesures
qui ont pour objectif de protéger un pays de la concurrence étrangère.
Mesures
tarifaires : barrières ou obstacles tarifaires sous forme de droits de
douane.
Mesures non
tarifaires :
Afin de lutter contre le changement climatique, deux accords majeurs ont été adoptés au niveau international : la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), adoptée en 1992 à Rio, et le protocole de Kyoto, adopté en 1997.
Le protocole de Kyoto a été est ratifié en 2002 par l'Union européenne. Cette dernière a un objectif collectif de réduction de 8 % des gaz à effet de serre (GES).
On considère qu'un pays subit une récession (ralentissement de la production) quand sa variation de PIB est négative pendant deux trimestres consécutifs.
Opérations par lesquelles les banques se procurent les liquidités (en monnaie banque centrale) qui leur sont nécessaires.
Ces opérations consistent principalement aujourd’hui en des emprunts sur le marché interbancaire. Mais les banques peuvent aussi, dans certaines conditions, s’adresser directement à la Banque centrale pour obtenir des liquidités.
Constitution par un
groupe de pays d’un espace économique intégré (bloc régional) dans lequel les
barrières douanières sont réduites puis généralement supprimées.
Secteur institutionnel de la comptabilité nationale (INSEE) qui rassemble les agents qui ne résident pas sur le territoire économique de la France.
Ainsi une vente à un touriste étranger séjournant en France est une opération avec le RDM, mais pas la vente à une filiale d’entreprise étrangère installée en France.
Passage à des formes modernes de production, fondées sur le machinisme, le modèle de l’usine, la recherche de l’innovation et la relation salariale.
Elle a commencé en Angleterre dès la fin du 18ème siècle.
Revenus du travail
et revenus du capital.
Entrées et sorties
de revenus
Du travail :
Travailleurs frontaliers
Du capital :
bénéfices réalisés à l’étranger rapatriés en France ou réalisés en France
rapatriés à l’étranger, intérêts et dividendes liés à des placements ou à des
investissements directs à l’étranger.
Revenu dont dispose
un ménage pour la consommation et l'épargne.
Revenu disponible =
revenu primaire – prélèvements obligatoires + revenus de transfert.
Ensemble des
revenus dont les ménages bénéficient en contrepartie de leur participation
directe (revenus d’activité) ou indirecte (revenus du capital et de la
propriété) à la production de richesse.
Prestations immatérielles, « invisibles ».
Ex. : services de transport, tourisme, assurances, achat ou location de licences, de marques ou de brevets.
Le standard de pouvoir d'achat (SPA) est une unité monétaire artificielle qui élimine les différences de niveaux de prix entre les pays.
Ainsi, un SPA permet d'acheter le même volume de biens et de services dans tous les pays. Cette unité permet des comparaisons en volume significatives des indicateurs économiques entre les pays. Les agrégats exprimés en SPA sont calculés en divisant les agrégats à prix courants et en monnaie nationale par les parités de pouvoir d'achat (PPA) respectives. Le niveau d'incertitude caractérisant les prix et les données de comptabilité nationale de base ainsi que les méthodes utilisées pour calculer les PPA impliquent que les différences entre des pays ayant des indices d'une valeur proche ne doivent pas être sur-interprétées.
Phénomène permanent ayant des origines profondes.
La politique structurelle conduit l'État à prendre des mesures irréversibles de restructuration (arrêt d'industries non compétitives, etc.) ou de transformation.
Transferts courants sans contrepartie que les administrations publiques ou les institutions de l'Union européenne (UE) versent à des producteurs résidents dans le but d'influencer leurs niveaux de production, leurs prix ou la rémunération des facteurs de production.
On distingue les subventions sur les produits, versées par unité de bien ou de service produite ou importée, et les autres subventions sur la production.
Tableau de la comptabilité nationale (INSEE) regroupant les moyens de paiements acquis ou cédés, les opérations sur les produits et de répartition, ainsi que les opérations proprement financières de créances et de dettes (emprunts, titres).
Rapport entre la rémunération reçue ou versée et la somme totale prêtée ou empruntée.
Taux d’intérêt appliqué par la Banque centrale au refinancement des banques commerciales.
Transferts privés : ex. envois de fonds des travailleurs immigrés vers leurs pays d’origine.
Transferts publics : contributions aux organismes internationaux, budget de l’Union européenne, dons, aides.
Crée de la monnaie divisionnaire et scripturale (salaires des fonctionnaires).
Terme désignant les trois pôles (Europe, Amérique du Nord et Asie) sur lesquels se concentre l’essentiel des échanges économiques.
Échange direct d’un produit contre un autre produit sans usage de monnaie.
Zone de libre-échange qui se dote d’un tarif extérieur commun.
Exemple : MERCOSUR (Marché commun du cône sud) regroupant l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay.
C’est un marché commun dans lequel les normes, les réglementations internes et la politique monétaire sont communes.
Exemple : L’Union
économique et monétaire (UEM ou zone euro)
Nom donné à
l’Europe communautaire par le traité de Maastricht. Elle constitue un ensemble
de vingt-sept pays.
Actuellement, les
27 États membres de l'Union européenne (UE) sont les suivants : Allemagne,
Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre (partie grecque), Danemark, Espagne,
Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie,
Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie,
Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède.
Union régionale
dans laquelle les barrières douanières et les restrictions quantitatives sont
réduites ou abolies.
Exemple : ALENA
(Accord de libre-échange Nord-Américain) entre le Canada, les USA et le
Mexique.
La zone euro (ou Union économique et monétaire - UEM) est l'ensemble géographique constitué par les 17 pays de l'Union européenne qui ont adopté l'euro comme monnaie nationale.
Plusieurs critères sont nécessaires pour rejoindre la zone euro : il s'agit des critères de convergence du traité de Maastricht.
La zone euro a été créée en 1999 par 11 des 15 pays que l'UE comptait alors, rejoints par la Grèce en 2001, la Slovénie en 2007, Chypre et Malte en 2008, la Slovaquie en 2009 et l'Estonie en 2011. La Suède et le Danemark ont décidé lors de référendums qu'ils n'adoptaient pas l'euro pour l'instant ; le Royaume-Uni ne participe pas à la monnaie unique.
Les 17 États membres constituant la zone euro sont : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, Chypre, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovaquie et la Slovénie.