Lexique Terminale STG – ECONOMIE

E. Muyor

 

Action

Agent économique

Agrégat

Agrégat M1

Autarcie

Balance commerciale

Balance des opérations courantes / balance des paiements courants / balance courante 

Banque

Banque Centrale

Banque Centrale Européenne (BCE)

Besoin de financement

Biens

Biens économiques

BNB

Capacité de financement

Clause de sauvegarde

Commerce international

Compensation

Compétitivité

Compte (ou balance) des transactions courantes

Concurrence

Conjoncturel

Cours forcé

Cours légal

Crédit bancaire

Critères de convergence

Croissance économique

Dématérialisation

Dépôt à vue

Dépôt de bilan

Désintermédiation

Dévaluation

Développement

Développement durable

Division du travail

Dumping

Embargo

Espace économique européen (EEE)

Expansion

Exportations

Importations

Flux commerciaux

Flux d’investissement

Flux financiers

Financement de l’économie

Financement direct

Financement indirect

Financement interne

GATT

Grenelle de l'environnement

IDH

Inflation

Institution financière

Investissement

Investissements directs à l’étranger

Libéralisme

Libre échange

Liquidation judiciaire

Liquidités

Marché commun 

Marché primaire

Marché secondaire

Le marché unique

Marge

Masse Monétaire

Mondialisation

Monnaie

Monnaie fiduciaire

Monnaie scripturale

Monnaie Banque Centrale

Monopole

Multinationales

Obligation

Organisation mondiale du commerce (OMC)

Parité de pouvoir d’achat (PPA)

Progrès

Protectionnisme

Protocole de Kyoto

Récession

Refinancement

Reste du monde

Révolution industrielle

Revenus

Revenu disponible

Revenus primaires

Services

Standard de pouvoir d'achat (SPA)

Structurel 

Subventions

Tableau des opérations Financières

Taux d’intérêt

Taux d’intérêt directeur

Transferts courants

Trésor Public

Triade

Troc

Union douanière

Union économique

Union européenne

Zone de libre-échange

Zone Euro


 

Action

Titre de propriété négociable représentant une partie du capital d’une société (SA, SAS, etc.), rémunéré par une fraction des bénéfices (dividendes).


 

 

Agent économique

Agent qui se définit par son autonomie de décision et réalise des opérations économiques.

Les principaux agents économiques sont

-         les ménages

-         les entreprises

-         l’état

-         les institutions financières (les banques)

-         un agent fictif : l’extérieur.

Ils exercent une activité, perçoivent des revenus, accumulent du capital, prêtent et empruntent.


Agrégat

Grandeur synthétique mesurant le résultat de l'activité économique. Indicateur statistique mesurant l’ensemble des activités d’un secteur.

Le P.I.B. (produit intérieur brut), le revenu national, la masse monétaire sont des agrégats.

 

Agrégat M1

Comptabilise les pièces, les billets et les comptes à vue.

Autarcie

Isolement commercial d’un pays par rapport au reste du monde.


 

Banque (institution financière)

Établissement de crédit qui reçoit des fonds du public (dépôts à vue ou épargne) qui sont réemployés et permettent d’accorder des crédits.

Elle effectue également diverses opérations financières (ex. : opérations de Bourse), ainsi que la mise à disposition de ses clients des moyens de paiement (chèques, cartes bancaires, virements…).

On les appelle banques de second rang, par opposition à la banque de premier rang : la banque centrale.

Banque Centrale

Banque située au sommet de la hiérarchie du système bancaire.

Elle joue un rôle important dans le processus de création monétaire notamment en émettant des billets et en procédant au refinancement des banques pour pouvoir leur apporter les liquidités nécessaires.

Banque Centrale Européenne (BCE)

Banque Centrale des pays ayant opté pour la monnaie unique, créée par le traité de Maastricht.

Située à Francfort, elle a depuis le 1er janvier 1999, la responsabilité de la création monétaire et de la politique monétaire de la zone euro – en toute indépendance :

-         fixation des taux d’intérêts directeurs

-         maintien du taux d’inflation au-dessous de 2% l’an.

 


 

 

Besoin de financement

Situation d’un agent économique qui a une épargne inférieure aux investissements qu’il souhaite réaliser.

Solde négatif qui signifie que l’investissement excède l’épargne.

 

Capacité de financement

Situation d’un agent économique qui a une épargne excèdant  l’investissement souhaité.

Clause de sauvegarde

Recours possible à des mesures protectionnistes si un secteur de l’économie est mis en danger par un comportement déloyal.

 

Biens

Marchandises ou produits manufacturés dans la balance commerciale.

 

Biens économiques

Bien qui permet de satisfaire un ou des besoins économiques. Il existe en quantité limitée et peut s’échanger sur un marché.

 

Les biens économiques peuvent être matériels (objets), immatériels (services), individuels, collectifs, de consommation, de production, durables, non durables.

 

BNB (Bonheur National Brut)

Indicateur créé par le Bhoutan en 1978.

 

 


Commerce international

Ensemble des échanges de biens et de services entre agents résidants sur des territoires économiques différents.

 

Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le commerce international croît plus vite que la production mondiale.

A partir de 1947, l’économie mondiale est caractérisée par une tendance au libre-échange.

La création de l’OMC en 1995 a pour objectif la régulation du commerce mondial.

 

Compensation

Extinction des dettes de deux agents lorsqu’ils sont tous deux créanciers et débiteurs l’un de l’autre

Dans le cadre du commerce international, la compensation est l’obligation pour un exportateur d’acheter des produits en échange de tout ou partie de ses exportations.

 

Compétitivité

Capacité à faire face à la concurrence et à occuper une position forte sur le marché.

 

Compte (ou balance) des transactions courantes

Désigné aussi sous les termes « balance des opérations courantes », « balance des paiements courants » ou « balance courante », ce compte statistique retrace l’ensemble des échanges de biens et de services entre un pays donné et l’étranger.

 

Elle s’obtient par différence entre les totaux des ventes à l’étranger (exportations) et les achats (ou importations). Si le solde est positif, le compte est excédentaire, il y a capacité de financement. Si le solde est négatif, le compte est déficitaire, la nation a un besoin de financement.

 

Concurrence

Processus au cours duquel de multiples vendeurs se rencontrent sur un même marché et entrent en compétition pour écouler leurs produits.

 

Cette rivalité (arbitrée par les acheteurs) doit concourir, en principe, à assurer les coûts et les prix les plus bas.

 

Concurrence parfaite : aucun vendeur ne peut avoir une influence sur le prix de vente

 

Concurrence imparfaite : un offreur dispose d’un pouvoir sur le marché du fait de sa taille ou de sa capacité à innover (monopole, oligopole, concurrence monopolistique).

 

Conjoncturel

Phénomène temporel et réversible (accidentel).

 

La politique conjoncturelle conduit l'état à verser des aides aux agriculteurs à la suite d'une catastrophe météorologique par exemple.

 

Balance commerciale

C’est le compte des transactions courantes dans lequel ne figurent que les échanges de biens.


Cours forcé

Décision des pouvoirs publics dispensant la banque centrale de convertir les billets en or.

Établi définitivement en France en 1936

 

Cours légal

Obligation pour les agents économiques d’accepter les billets comme moyen de paiement.

 

Cependant, pour lutter contre la fraude fiscale et le blanchissement des capitaux, le paiement par chèque, carte bancaire ou virement est obligatoire au delà d’une certaine somme (3000 euros pour les non-commerçants), à peine d’une lourde amende fiscale.)

 

Crédit bancaire

Ressources prêtées par une banque ou un établissement financier à un agent économique qui, en contrepartie, paiera des intérêts et remboursera le capital du prêt.


Critères de convergence

Les critères de convergences (ou « critères de Maastricht ») sont des critères, fondés sur des indicateurs économiques, que doivent respecter les pays membres de l'Union européenne (UE) candidats à l'entrée dans la zone euro.

 

Ces critères furent établis lors du traité de Maastricht, signés par les membres de l'Union européenne le 7 février 1992. Les quatre critères sont définis dans l'article 121 du traité instituant la Communauté européenne. Ils imposent la maîtrise de l'inflation, de la dette publique et du déficit public, la stabilité du taux de change et la convergence des taux d'intérêt :

 

  1. Stabilité des prix : le taux d'inflation d'un État membre donné ne doit pas dépasser de plus de 1,5 point celui des trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix.
  2. Situation des finances publiques : a. Interdiction d'avoir un déficit public annuel supérieur à 3 % du PIB [N-1]. b. Interdiction d'avoir une dette publique supérieure à 60 % du PIB [N-1].
  3. Taux de change : interdiction de dévaluer sa monnaie ; ceci fut rendu obsolète avec le passage à l'euro pour les pays de la zone euro. En outre, l'État membre doit avoir participé au mécanisme de taux de change du système monétaire européen (SME) sans discontinuer pendant les deux années précédant l'examen de sa situation, sans connaître de tensions graves.
  4. Taux d'intérêt à long terme : ils ne doivent pas excéder de plus de 2 % ceux des trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix.  L'appréciation du non-respect de ces critères a été assouplie en mars 2005 sous l'impulsion de l'Allemagne et de la France, sous la justification de tenir compte de la situation économique et des réformes structurelles engagées. Un dépassement « exceptionnel et temporaire » est désormais autorisé.

 

Croissance économique

Accroissement soutenu et durable du niveau d’activité économique (production globale).

Ce phénomène quantitatif est mesuré par l’augmentation du PIB d'une année sur l'autre.

 

D (règle des trois D)

Formulée par H. Bourguinat

Des années 1960 aux années 1980

 

Décloisonnement

Unification progressive du cadre réglementaire des intermédiaires financiers qui sont peu à peu soumis aux mêmes autorités monétaires, interdépendances des marchés, etc.

 

Dématérialisation

Processus au cours duquel les moyens de paiement sont devenus de moins en moins physiques.

 


Dépôt à vue (DAV)

Les dépôts se composent de liquidités confiées à une banque.

Les dépôts sont dits « à vue » lorsque le propriétaire peut à tout moment retirer et utiliser ses fonds.

Dépôt à terme

Les dépôts sont dits « à terme » lorsque le propriétaire ne peut disposer de la somme versée pendant une durée fixée contractuellement en échange du paiement d’un intérêt par la banque à son client.

 

Dépôt de bilan

Acte par lequel une société se déclare en cessation de paiement et saisit le tribunal en vue d’une procédure de redressement judiciaire.

L’entreprise dépose alors au greffe du tribunal de commerce un certain nombre de documents comptables, dont son bilan.


 

 

Déréglementation

Privatisation des banques, abandon de l’encadrement du crédit et du contrôle des changes, ouverture du marché monétaire à l’ensemble des agents économiques, etc.

 

 

Désintermédiation

Processus par lequel le recours au financement direct a joué un rôle de plus important conduisant au développement de nouveaux marchés financiers.

 

Dévaluation

Diminution de la valeur de la monnaie nationale.

 

Développement

Processus de transformation des structures économiques, sociales, institutionnelles et culturelles permettant de réaliser une augmentation quantitative du niveau de vie et une amélioration  qualitative des conditions de vie, avec notamment une amélioration de l’état de santé et du niveau d’éducation de la population.

 

Développement durable (Développement soutenable)

« un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs »

(rapport Bruntland, 1987)

 


Division du travail

Les agents économiques ne produisent pas eux-mêmes tous les biens ou les services satisfaisant leurs besoins : Ils se spécialisent .

La division du travail est source de productivité et donc de croissance (A. Smith, exemple de la manufacture d’épingles).

La division internationale du travail fait référence à la spécialisation des différentes productions internationales (exemple de la Chine pour le textile).

 

Dumping

Vente d’un produit à un prix inférieur au coût de production.

 

Embargo

Interdiction pure et simple d’importer ou d’exporter

 

Espace économique européen (EEE)

L'objectif de l'Espace économique européen (EEE) est d'étendre le marché intérieur de la Communauté européenne à des pays de l'Association européenne de libre-échange (AELE) qui ne veulent pas ou ne sont pas prêts pour entrer dans l'Union européenne (UE).

 

L'EEE vise ainsi à lever les obstacles pour créer un espace de liberté de circulation analogue à un marché national. A ce titre, il inclut : - les quatre grandes libertés de circulation du marché intérieur : des personnes, des marchandises, des services et des capitaux ; - des politiques communautaires dites politiques « horizontales », principalement la politique de concurrence.  En revanche, cet accord présente certaines limites : - Le libre-échange est limité : il ne couvre pas certains secteurs comme l'agriculture et la pêche. - L'extension du marché intérieur n'est pas complète : la libre circulation des personnes ne vaut que pour les travailleurs salariés (alors qu'elle est totale pour tous dans l'Union européenne) ; les contrôles aux frontières entre l'UE et les trois pays AELE subsistent ; il n'y a pas de rapprochement des fiscalités. - L'EEE n'est pas une union douanière (pas de tarif extérieur commun) ; il n'a pas non plus de politique commerciale commune vis-à-vis du reste du monde. L'EEE exclut les autres éléments de l'intégration européenne qui sont : l'union économique et monétaire, la politique extérieure et de sécurité commune, la coopération en matière de justice et d'affaires intérieures.

 

Expansion

Augmentation de la production à court terme.

 

Exportations

Ventes à l’étranger de marchandises produites dans le pays considéré.

 

Importations

Achats, par les agents économiques du pays considéré, de marchandises produites à l’étranger.

 

Flux commerciaux

Échanges de biens et de services

 

Flux d’investissement

Acquisitions d’une partie ou de la totalité d’une entreprise située hors du territoire national en vue de la contrôler.

On parle aussi d’investissement direct à l’étranger (IDE)

 

Flux financiers

Achats et ventes d’actions, d’obligations et de devises entre résidents et non résidents dans un but spéculatif.

 

 

Financement de l’économie

Ajustement entre les capacités de financement de certains agents économiques et le besoin de financement d’autres agents.

 

Financement direct (ou désintermédié)

Financement externe qui consiste en une mise en rapport directe de l’emprunteur et de l’agent qui le finance.

Deux moyens principaux : émissions d’actions et d’obligations.

 

Financement indirect (ou intermédié)

Financement externe réalisé par l’intermédiation bancaire.

 

Financement interne

Autofinancement : un agent économique finance ses investissements grâce à sa propre épargne.

 

GATT

(General Agreement on Tariffs and Trade ou accord général sur les droits de douane et le commerce)

De 1947 à 1994 a eu pour principal objectif de libéraliser le commerce international, en réduisant et, si possible, en éliminant les obstacles tarifaires et non-tarifaires au commerce entre les pays membres.

C’est l’OMC qui a pris sa succession en 1994.

 

Grenelle de l'environnement

Cycle français de rencontres en 2007 pour le développement durable, la lutte contre le réchauffement climatique et la polution, la protection de la biodiversité.

En 2008, un projet de loi a été institué avec par exemple la norme "bâtiment basse consommation".


 

IDH (Indicateur de Développement Humain)

Indicateur basé sur des critères qualitatifs:

-         espérance de vie

-         niveau d’instruction

-         revenu.

 

 

Inflation

Déséquilibre économique qui se caractérise par une hausse continue plus ou moins rapide et auto-entretenue du niveau général des prix.

Particulièrement forte dans les années 1970, l’inflation connaît depuis les années 1980, un net ralentissement dans les économies industrialisées.

 

Investissement

Acquisition de biens de production (machines, bâtiments, équipements…) qui vont servir plusieurs fois au cours du processus de production.

Pour les ménages, les investissements correspondent aux achats de logements.

 

 

 

 

Investissements directs à l’étranger

Investissements qu’une entreprise effectue dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une entreprise d’une autre économie (au moins 10% de participation dans le capital social).

 

On considère qu’une relation d’investissement direct est établie dès lors qu’un investisseur acquiert au moins 10% du capital social d’une entreprise investie.

 

Libéralisme

Courant de pensée économique prônant la libre concurrence des marchés.

Économie concurrentielle.

 

Libre-échange

Doctrine économique prônant la liberté de commerce entre les nations par la suppression de toute entrave aux échanges (droits de douane, contingentements).

 

Adam Smith, « Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations », 1776

David Ricardo, « Principes de l’économie politique et de l’impôt », 1871.

 

Liquidation judiciaire

Si le sauvetage ou la cession de l’entreprise se révèle impossible après dépôt de bilan et redressement judiciaire, on vend les biens figurant à l’actif du bilan de l’entreprise en cessation de paiement pour répartir le produit de la vente entre les créanciers.

 

Liquidités

Actifs pouvant être transformés sans délai.

la monnaie constitue les liquidités au sens strict.

Les liquidités d’une entreprise composent sa trésorerie, sa caisse et ses comptes en banque.

Les liquidités internationales désignent les moyens de paiement à disposition des banques pour régler les échanges internationaux : les devises, les crédits, les réserves auprès du FMI, les droits de tirage spéciaux.


Marché commun

C’est une union douanière qui assure, en plus, la libre-circulation des capitaux et des personnes.

 

Exemple : Union européenne à 27 membres

 

 

Marché primaire

Marché où sont émises les nouvelles valeurs mobilières : actions et obligations.

 

Marché secondaire

C’est la bourse des valeurs mobilières où les valeurs mobilières déjà émises sur le marché primaire peuvent être revendues ou achetées « d’occasion ».

 

Le marché unique

Marché commun qui garantit la libre circulation des marchandises, des services, des travailleurs et des capitaux.

 

Marge

Différence entre le prix de vente (chiffre d’affaires, CA) et les coûts.

 

Marge brute = CA – Coût des achats

Marge nette = Marge brute - Coût de distribution.


 

Masse Monétaire

Quantité de monnaie en circulation.

Elle est représentée par les avoirs détenus par les agents non financiers.

 

Volume de monnaie existant au sein d’une économie et qui est mesuré à l’aide d’agrégats monétaires.

 

Mondialisation

Processus par lequel la production et les échanges tendent à s’affranchir des contraintes imposées par les frontières et la distance.


Monnaie

Ensemble de moyens de paiement dont disposent les agents économiques pour régler leurs transactions.

 

Monnaie Banque Centrale (ou monnaie centrale)

La monnaie centrale est la monnaie émise par la Banque Centrale : elle comprend les billets de banque et la monnaie scripturale.

Billets  +  comptes créditeurs des banques commerciales (ou de second rang) à la Banque Centrale.

 

Monnaie fiduciaire

Monnaie fondée sur la confiance (pièces et billets dont la valeur faciale est supérieure à la valeur intrinsèque)

 

Monnaie scripturale

Forme de monnaie permettant d’effectuer des règlements par de simples jeux d’écriture dans des comptes de dépôt à vue.

Elle joue un rôle important dans les opérations de crédit réalisées par les banques.


 

Monopole

Structure de marché où il n’y a qu’un seul vendeur (offre) face à de très nombreux acheteurs (demande).

La Banque centrale possède le monopole d’émission de la monnaie.

 

Multinationales

Société constituée d’une maison-mère et d’au moins une filiale implantée à l’étranger. Est considérée comme filiale une entreprise dont la maison-mère détient au moins 10% du capital.


 

 

Obligation

Titre de créance à long terme, rémunéré par un intérêt fixé au moment de l’émission.

 

L’organisation mondiale du commerce (OMC)

Organisme international qui a succédé au GATT en 1994, chargé de réduire les obstacles aux échanges internationaux et d’arbitrer les conflits commerciaux internationaux.

 

Parité de pouvoir d’achat (PPA)

La parité de pouvoir d'achat (PPA) est un taux de conversion monétaire qui permet d'exprimer dans une unité commune les pouvoirs d'achat des différentes monnaies.

 

Ce taux exprime le rapport entre la quantité d'unités monétaires nécessaire dans des pays différents pour se procurer le même « panier » de biens et de services.

Ce taux de conversion peut être différent du « taux de change » ; en effet, le taux de change d'une monnaie par rapport à une autre reflète leurs valeurs réciproques sur les marchés financiers internationaux et non leurs valeurs intrinsèques pour un consommateur.

 

Progrès

Changement graduel de quelque chose, allant dans le sens d'une amélioration.

 

Protectionnisme

Ensemble des mesures qui ont pour objectif de protéger un pays de la concurrence étrangère.

 

Mesures tarifaires : barrières ou obstacles tarifaires sous forme de droits de douane.

 

Mesures non tarifaires :

 


Protocole de Kyoto

Afin de lutter contre le changement climatique, deux accords majeurs ont été adoptés au niveau international : la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), adoptée en 1992 à Rio, et le protocole de Kyoto, adopté en 1997.

Le protocole de Kyoto a été est ratifié en 2002 par l'Union européenne. Cette dernière a un objectif collectif de réduction de 8 % des gaz à effet de serre (GES).

 

Récession

On considère qu'un pays subit une récession (ralentissement de la production) quand sa variation de PIB est négative pendant deux trimestres consécutifs.

 

Refinancement

Opérations par lesquelles les banques se procurent les liquidités (en monnaie banque centrale) qui leur sont nécessaires.

 

Ces opérations consistent principalement aujourd’hui en des emprunts sur le marché interbancaire. Mais les banques peuvent aussi, dans certaines conditions, s’adresser directement à la Banque centrale pour obtenir des liquidités.

La régionalisation des échanges ou régionalisme

Constitution par un groupe de pays d’un espace économique intégré (bloc régional) dans lequel les barrières douanières sont réduites puis généralement supprimées.

Reste du monde (RDM)

Secteur institutionnel de la comptabilité nationale (INSEE) qui rassemble les agents qui ne résident pas sur le territoire économique de la France.

Ainsi une vente à un touriste étranger séjournant en France est une opération avec le RDM, mais pas la vente à une filiale d’entreprise étrangère installée en France.

 

Révolution industrielle

Passage à des formes modernes de production, fondées sur le machinisme, le modèle de l’usine, la recherche de l’innovation et la relation salariale.

Elle a commencé en Angleterre dès la fin du 18ème siècle.

 

Revenus

Revenus du travail et revenus du capital.

 

Entrées et sorties de revenus

Du travail : Travailleurs frontaliers

Du capital : bénéfices réalisés à l’étranger rapatriés en France ou réalisés en France rapatriés à l’étranger, intérêts et dividendes liés à des placements ou à des investissements directs à l’étranger.

 

Revenu disponible

Revenu dont dispose un ménage pour la consommation et l'épargne.

Revenu disponible = revenu primaire – prélèvements obligatoires + revenus de transfert.

 

Revenus primaires

Ensemble des revenus dont les ménages bénéficient en contrepartie de leur participation directe (revenus d’activité) ou indirecte (revenus du capital et de la propriété) à la production de richesse.

 

 

Services

Prestations immatérielles, « invisibles ».

Ex. : services de transport, tourisme, assurances, achat ou location de licences, de marques ou de brevets.

 

Standard de pouvoir d'achat (SPA)

Le standard de pouvoir d'achat (SPA) est une unité monétaire artificielle qui élimine les différences de niveaux de prix entre les pays.

 

Ainsi, un SPA permet d'acheter le même volume de biens et de services dans tous les pays. Cette unité permet des comparaisons en volume significatives des indicateurs économiques entre les pays. Les agrégats exprimés en SPA sont calculés en divisant les agrégats à prix courants et en monnaie nationale par les parités de pouvoir d'achat (PPA) respectives. Le niveau d'incertitude caractérisant les prix et les données de comptabilité nationale de base ainsi que les méthodes utilisées pour calculer les PPA impliquent que les différences entre des pays ayant des indices d'une valeur proche ne doivent pas être sur-interprétées.

Structurel

Phénomène permanent ayant des origines profondes.

 

La politique structurelle conduit l'État à prendre des mesures irréversibles de restructuration (arrêt d'industries non compétitives, etc.) ou de transformation.

 

Subventions

Transferts courants sans contrepartie que les administrations publiques ou les institutions de l'Union européenne (UE) versent à des producteurs résidents dans le but d'influencer leurs niveaux de production, leurs prix ou la rémunération des facteurs de production.

 

 On distingue les subventions sur les produits, versées par unité de bien ou de service produite ou importée, et les autres subventions sur la production.

 

Tableau des opérations Financières (TOF)

Tableau de la comptabilité nationale (INSEE) regroupant les moyens de paiements acquis ou cédés, les opérations sur les produits et de répartition, ainsi que les opérations proprement financières de créances et de dettes (emprunts, titres).


 

Taux d’intérêt

Rapport entre la rémunération reçue ou versée et la somme totale prêtée ou empruntée.

 

Taux d’intérêt directeur

Taux d’intérêt appliqué par la Banque centrale au refinancement des banques commerciales.

 

Transferts courants

 

Transferts privés : ex. envois de fonds des travailleurs immigrés vers leurs pays d’origine.

Transferts publics : contributions aux organismes internationaux, budget de l’Union européenne, dons, aides.

 

Trésor Public

Crée de la monnaie divisionnaire et scripturale (salaires des fonctionnaires).

 


Triade

Terme désignant les trois pôles (Europe, Amérique du Nord et Asie) sur lesquels se concentre l’essentiel des échanges économiques.

 

Troc

Échange direct d’un produit contre un autre produit sans usage de monnaie.

 

Union douanière

Zone de libre-échange qui se dote d’un tarif extérieur commun.

 

Exemple : MERCOSUR (Marché commun du cône sud) regroupant l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay.

 

Union économique

C’est un marché commun dans lequel les normes, les réglementations internes et la politique monétaire sont communes.

 

Exemple : L’Union économique et monétaire (UEM ou zone euro)

 

L’Union européenne (UE)

Nom donné à l’Europe communautaire par le traité de Maastricht. Elle constitue un ensemble de vingt-sept pays.

Actuellement, les 27 États membres de l'Union européenne (UE) sont les suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre (partie grecque), Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède.

 

Zone de libre-échange

Union régionale dans laquelle les barrières douanières et les restrictions quantitatives sont réduites ou abolies.

 

Exemple :  ALENA (Accord de libre-échange Nord-Américain) entre le Canada, les USA et le Mexique. 

 

Zone Euro (Union économique et monétaire - UEM)

La zone euro (ou Union économique et monétaire - UEM) est l'ensemble géographique constitué par les 17 pays de l'Union européenne qui ont adopté l'euro comme monnaie nationale.

 

Plusieurs critères sont nécessaires pour rejoindre la zone euro : il s'agit des critères de convergence du traité de Maastricht.

 

La zone euro a été créée en 1999 par 11 des 15 pays que l'UE comptait alors, rejoints par la Grèce en 2001, la Slovénie en 2007, Chypre et Malte en 2008, la Slovaquie en 2009 et l'Estonie en 2011. La Suède et le Danemark ont décidé lors de référendums qu'ils n'adoptaient pas l'euro pour l'instant ; le Royaume-Uni ne participe pas à la monnaie unique.

 

Les 17 États membres constituant la zone euro sont : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, Chypre, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovaquie et la Slovénie.