Le libéralisme
(ou non-interventionnisme) (ou « État gendarme ») :
- pas d'intervention de l'État en matière économique et
sociale
- limitation aux domaines régaliens (législation, justice,
police, armée) « État gendarme ».
- protection de l'économie de marché (protection des droits de
propriété, des prix et des profits)
- protection de la liberté du commerce et de la concurrence (lutte
contre les ententes et monopoles)
Linterventionnisme (ou
« État providence ») :
- intervention de l'État en matière économique (politique de
relance ou de soutien)
- intervention de l'État en matière sociale (redistribution,
lutte contre les inégalités, santé, etc.)
La politique économique : ensemble
des actions mises en uvre par les pouvoirs publics pour
lutter contre les déséquilibres économiques.
- politiques conjoncturelles: à court terme (année) (exemple :
prime à la casse)
- politiques structurelles : elle vise l'orientation à moyen ou
long terme (PAC, réindustrialisation)
Les objectifs : emploi (lutte contre le chômage), stabilité des prix (lutte contre linflation), croissance (relance de la demande), équilibre du commerce extérieur (aide à l'exportation).
Les instruments :
- politique des revenus : fixation du SMIC
- politique budgétaire : répartition des budgets en fonction
des priorités
- politique monétaire : restriction ou augmentation de la
masse monétaire (normalement réalisée en toute indépendance
par le SBCE, en jouant sur les taux directeurs).
Exemple de programme de relance structurelle : Décembre 2008, plan de relance doté de 34 milliards sur la période 2008-2010. - Primes à la casse (secteur automobile) : un million de primes payées fin août 2010, soit 940 millions deuros au total . Relance de la consommation des ménages (+ 0,6 %). - Mesures fiscales pour les entreprises (16,4 milliards deuros), dont le CIR (crédit dimpôt recherche) http://www.dgcis.redressement-productif.gouv.fr/politique-et-enjeux/competitivite/fiscalite/credit-impot-recherchepour favoriser la R&D (Recherche & Développement). - Aide à l'embauche pour les TPE - Aides aux colectivités territoriales. La Cour des comptes estime limpact sur la croissance de lensemble de ces mesures à + 0,5 % du PIB sur 2009 et 2010 contre 1,4 % espéré. |
Les domaines d'intervention de l'Etat : Aujourdhui, lUnion économique et monétaire impose des contraintes aux différents pays : ces derniers, comme la France, ne peuvent plus mener librement leur politique économique.
Les Politique économiques à court et moyen terme :
- La relance : lutte contre le chômage et
stimulation de la croissance économique.
- La rigueur (ou politique de stabilisation)
: plan Barre de 1976 (diminution des dépenses publiques,
progression de la masse monétaire limitée, blocage des très
gros salaires, etc.).
Les cycles économiques : succession de phases d'expansion, de
crise (ralentissement, dépression ou récession), puis de
reprise. On distingue :
- les cycles saisonniers : d'une durée de quelques mois.
- les cycles majeurs, ou cycles Juglar,
dune durée de dix ans environ ;
- les cycles longs, ou cycles Kondratiev,
dune durée de cinquante ans environ.
Avant la révolution industrielle, les crises économiques avaient pour cause la sous-production dans le domaine agricole (secteur primaire), ce qui entraînait une pénurie alimentaire, puis l'augmentation des prix qui se répercutait au secteur secondaire. Avec l'industrialisation, les crises ont eu pour origine la surproduction.
La crise de 1929 : le 24 octobre 1929, un krach boursier a lieu, entraînant des faillites en cascade. En 1933, près de 14 millions d'américains sont au chômage. Cette crise a une ampleur mondiale.
Les trente glorieuses : la conjoncture économique a été favorable entre 1945 et 1973. Entre 1958 et 1973, les pays de lOCDE ont eu une croissance annuelle moyenne de 5,5 %. Le chômage est resté limité.
A partir de 1973, le prix du pétrole a quadruplé, déclenchant un ralentissement de la croissance et une augmentation de l'inflation et du chômage.
La crise financière de 2008 a eu comme origine l'injection de liquidités sur les marchés financiers américains. Les banques ont facilité l'accés au marché immobilier à des emprunteurs, sous la forme de crédits à taux variables. En raison de l'insolvabilité de ces emprunteurs, des faillites en cascade se sont produites et se sont étendues au monde entier.
La stimulation de la demande est effectuée par les pouvoirs
publics en jouant sur:
- la politique budgétaire : baisse des impôts
- la politique monétaire : stimulation du crédit,
augmentation de la masse monétaire
- la politique des revenus : augmentation des
revenus.
Ces politiques visent à stimulation la consommation des ménages, pour relancer la croissance.
Elles visent plutôt les entreprises, en diminuant leurs charges, ce qui augme leurs profits. Au final, les investissements et les embauches sont encouragées.
Un chômeur est une personne qui n'a
pas d'emploi et qui en recherche un.
La définition des chômeurs est extrêmement sensible aux critères
retenus. La définition la plus couramment utilisée est celle
« au sens du BIT » (Bureau international du travail).
Elle permet d'effectuer des comparaisons internationales.
Le chômage représente l'ensemble des personnes de
15 ans et plus, privées d'emploi et en recherchant un.
Sa mesure est complexe. Les frontières entre emploi, chômage
et inactivité ne sont pas toujours faciles à établir,
ce qui amène souvent à parler d'un « halo »
autour du chômage. Il y a en France deux sources
statistiques principales sur le chômage : les
statistiques mensuelles du Ministère du travail, élaborées
à partir des fichiers de demandeurs d'emploi enregistrés
par Pôle Emploi et l'enquête Emploi de l'Insee, qui
mesure le chômage au sens du BIT. Depuis 2003 l'enquête Emploi est réalisée en continu en métropole, alors qu'elle était auparavant concentrée sur un seul mois de l'année. Elle permet donc des évaluations trimestrielles et non plus annuelles du chômage au sens du BIT. Dans les DOM, l'enquête Emploi se déroule au deuxième trimestre de l'année. http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/chomage.htm |
Mesure du chômage : Nombre de Demandeurs d'emploi en fin de
mois (DEFM).
- 1960 : 200.000
- 1997 : 3 M.
- 2000 : 2,2 M.
- 2008 (avril) : 1,9 M. Juillet 2008 : 7,5% de la population
active (plus bas taux depuis 1983)
- 2009 : 2,5 M.
- 2012 : 2,8 M. taux de chômage au sens du BIT sétablit
à 9,9 % de la population active en France (10,3% avec Dom)Insee
- Indicateur - Nouvelle hausse du chômage au troisième
trimestre 2012
- Jeunes : deux fois plus que d'adultes : emplois précaires (stages,
CDD, intérim)
- Femmes : supérieur aux hommes
Niveau de qualification :
- les diplômes élevés favorisent l'emploi.
- plus le niveau de qualification est élevé, moins le taux de
chômage est important (en 2008, 10,7 % des ouvriers étaient
au chômage, contre 3,3 % des cadres supérieurs).
Taux de chômage BIT (%) | Variation en points sur | Milliers | |||
---|---|---|---|---|---|
2012T2 | 2012T3 (p)* | un trimestre | un an | 2012T3 (p)* | |
Ensemble | 9,8 | 9,9 | 0,1 | 0,7 | 2 826 |
15-24 ans | 22,8 | 24,2 | 1,4 | 2,8 | 671 |
25-49 ans | 9,0 | 8,9 | 0,1 | 0,5 | 1 623 |
50 ans ou plus | 6,8 | 6,9 | 0,1 | 0,4 | 533 |
Hommes | 9,6 | 9,7 | 0,1 | 1,0 | 1 453 |
15-24 ans | 23,4 | 23,8 | 0,4 | 3,6 | 365 |
25-49 ans | 8,6 | 8,6 | 0,0 | 0,8 | 818 |
50 ans ou plus | 6,5 | 6,8 | 0,3 | 0,5 | 271 |
Femmes | 10,0 | 10,0 | 0,0 | 0,3 | 1 373 |
15-24 ans | 22,0 | 24,6 | 2,6 | 1,8 | 306 |
25-49 ans | 9,6 | 9,3 | 0,3 | 0,3 | 805 |
50 ans ou plus | 7,1 | 7,0 | 0,1 | 0,2 | 262 |
Insee - Indicateur - Nouvelle hausse du chômage au troisième trimestre 2012
Le phénomène des chômeurs de longue durée : la durée du chômage sest allongée régulièrement depuis 1975. En 2007, il y avait 40,4 % de chômeurs inscrits depuis plus d'un an au lieu de 35,2 % en 1990 (indication de difficulté croissante à retrouver un emploi quand le temps passé au chômage augmente).
Les causes économiques :
- La crise économique et le ralentissement de la croissance : de
1973 à 1997 et de 2001 à 2006
- Les délocalisations dentreprise et la concurrence des
pays en développement (PED) dans les secteurs nécessitant
beaucoup de main-duvre (textile, habillement,
chaussure, horlogerie, etc.) dans un premier temps, puis dans le
secteur tertiaire (développement du télétravail à létranger,
emplois hautement qualifiés) dans un deuxième temps, grâce aux
progrès des télécommunications et des transports.
- Le progrès technique et lévolution de la productivité
a entraîné du chômage dans un premier temps (main-duvre
non qualifiée remplacée par des machines), mais il a ensuite créé
de nombreux emplois qualifiés et a permis le progrès économique
et social (réduction de la durée du travail).
Les causes démographiques et sociologiques:
- Lévolution démographique : en conséquence du baby-boom
des années 1945-1965, à partir des années 1970, le marché du
travail a eû du mal a absorber les nouvelles générations, à
raison de 100.000 personnes par an. Malgré une inversion de
tendance depuis 2006, la population en âge de travailler ne
devrait diminuer que de 40 000 actifs par an (dici à
2034).
- Le développement du travail féminin : depuis le début
des années 1970, de plus en plus de femmes recherchent un emploi..
- Le chômage dincohérence : des offres demploi
restent insatisfaites soit en raison des qualifications requises,
soit de l'insuffisance des rémunérations, soit en raison de
conditions difficiles de travail.
Les rigidités du marché du travail :
- les obstacles au libre fonctionnement de la loi de loffre
et de la demande sur le marché du travail (Code du travail,
SMIC, etc.). De nombreux chefs dentreprise renoncent à
embaucher par crainte de ne pouvoir licencier en cas de baisse dactivité
(procédures de licenciement trop longues et trop complexes), ou
de devoir payer les salariés recrutés au-dessus de leur
productivité marginale.
- les employeurs réclament plus de flexibilité sur le marché
du travail pour pouvoir adapter leurs effectifs et le niveau des
salaires aux fluctuations de leur activité
- les salariés souhaitent évidemment, à linverse,
des garanties sur la stabilité de leur emploi et sur un niveau
minimal de salaire.
chômage conjoncturel : résultant dun ralentissement temporel de lactivité économique,
chômage structurel : lié aux déséquilibres structurels de léconomie (déclin dactivités traditionnelles, inadaptation des qualifications, etc.),
chômage frictionnel : en situation de plein emploi, chômage dadaptation lié à la période de transition entre deux emplois. Ce type de chômage ne pourra jamais disparaître (niveau de chômage incompressible et naturel).
Traitement économique du chômage (politiques
actives) : création d'emplois nouveaux dans les entreprises privées:
- Réduction du temps de travail (RTT): lois Aubry (1998 et 2000)
durée légale hebdomadaire du travail de 35h. au 1er janvier
2002. 350 000 emplois de 1998 à 2002 (INSEE) en
contrepartie d'allégement de charges sociales sur les bas
salaires accordés aux entreprises pour compenser le coût.
- heures supplémentaires depuis 2002 : assouplissement croissant
des 35 heures permettant de réduire les coûts de
production et améliorer la compétitivité.
Les emplois aidés dans le secteur marchand :
- Baisse des charges sociales sur les bas salaires : création
de 100 000 à 440 000 emplois non qualifiés.
- Contrats aidés dans le secteur marchand : contrats
initiative-emploi permettant aux employeurs de bénéficier daides
financières, sils embauchent des personnes qui ont des
difficultés sociales et professionnelles daccès à lemploi.
La relance de la croissance économique est le moyen le plus efficace pour créer des emplois. Pour répondre à la reprise de la demande et augmenter leur production, les entreprises sont, en effet, conduites à embaucher.
Le traitement social du chômage (politiques
passives) :
- aide aux chômeurs (assurance-chômage, aides à la recherche demploi
)
- baisse du chômage par la diminution du nombre des actifs :
allongement de la scolarité, retraites anticipées, incitations
au retour des immigrés dans leur pays dorigine ou au
maintien des femmes au foyer.
- baisse du chômage par la réduction du nombre de demandeurs demploi
: contrats emploi-solidarité (CES), contrats davenir (CA)
en 2005 et contrat daccompagnement dans lemploi (CAE).
Le contrat davenir doit disparaître progressivement à
partir du 1er janvier 2010. Seuls les employeurs
du secteur non marchand (collectivités territoriales,
associations, syndicats professionnels
), à lexception
des services de lÉtat (ministères et services extérieurs)
peuvent passer ces contrats. La plus grande partie de la rémunération
et des charges sociales et fiscales est prise en charge par lÉtat.
- 27 mars
2009 : décret précisant les périodes dindemnisation
minimale et maximale des chômeurs
- 1er avril 2009: nouvelles dispositions dindemnisation
des demandeurs demploi.
- Réduction de la durée daffiliation minimale de 6 à 4 mois.
- principe « un jour cotisé, un jour indemnisé »:
nouvel article R. 5422-1 (Code du travail) durée dindemnisation
du demandeur demploi est au moins égale à sa durée dactivité
- au moins 4 mois durant les 28 derniers mois :
indemnisé durant 4 mois.
- durée maximale dindemnisation portée à 24 mois et
pour les demandeurs demploi dau moins 50 ans, à36 mois.
Les effets de la crise sur lemploi sont connus : le taux de chômage a augmenté, et particulièrement celui du chômage de longue durée. On estime que cest environ un million de personnes qui, durant lannée 2010, arrivent en fin de droits, dont un tiers au moins ne peuvent bénéficier daucune allocation de solidarité (RSA, ASS, API, etc.).
Le RSA. le revenu de solidarité active (RSA) a été généralisé en juin 2009. Il est destiné à remplacer le revenu minimum dinsertion (RMI) et lallocation de parent isolé (API). Son montant est équivalent à celui du RMI, mais les bénéficiaires qui retrouvent un emploi perçoivent leur salaire et, en plus, une fraction du RSA. Le dispositif, destiné à ne pas dissuader un demandeur demploi daccepter un poste lui offrant un revenu à peine supérieur aux minima sociaux, est en fait utile aux travailleurs à temps partiel ou à petit salaire. En effet, une dégressivité est prévue : plus le salaire est élevé, moins le complément est important. Une personne isolée peut prétendre au RSA jusquà 1,04 SMIC. Le Haut-commissariat aux solidarités actives estime que le RSA devrait bénéficier à 3,2 millions de foyers. On espère une augmentation de revenu dun peu plus de 100 euros pour environ 1,5 million de travailleurs pauvres.
Au total, le RSA devrait coûter 8,6 milliards deuros en année pleine, financés par des apports divers, dont principalement 5 milliards deuros tirés de la suppression du RMI et 1 milliard de celle de lAPI, auxquels sajoutent 1,5 milliard deuros provenant dune taxe supplémentaire de 1,1 % sur les revenus du patrimoine et des placements. Cette dernière sappliquera, par prélèvement à la source, aux intérêts des assurances vie et des plans dépargne logement, aux revenus fonciers (loyers) et aux plus-values immobilières et mobilières ainsi quaux dividendes.
Les caisses dallocations familiales sont chargées de verser le RSA aux bénéficiaires.
Inflation : Hausse généralisée et durable des prix de tous les biens et services.
A fin Janvier 2013 l'inflation est de 1.2% par rapport
à Janvier 2012.
Sur un mois, l'inflation est de -0.5%.
L'inflation moyenne sur tout 2012 est de 2% Inflation
actuelle 2013
L'indice des prix à la consommation (IPC)
est l'instrument de mesure de l'inflation. Il permet d'estimer, entre deux périodes données, la variation moyenne des prix des produits consommés par les ménages. C'est une mesure synthétique de l'évolution de prix des produits, à qualité constante. Il est publié chaque mois au Journal Officiel. L'indice des prix hors tabac sert à indexer de nombreux contrats privés, des pensions alimentaires, des rentes viagères et aussi à revaloriser le SMIC. L'indice retenu pour le SMIC est celui des « ménages urbains dont le chef est ouvrier ou employé, hors tabac ». Depuis la diffusion de l'IPC de janvier 1999, l'Insee publie un nouvel indice en base 1998 = 100 en lieu et place de l'indice base 1990 = 100. Cet indice rénové constitue la septième génération de l'indice depuis 1914. Il est essentiel de rappeler que l'indice des
prix à la consommation n'est pas un indice du coût de
la vie. En effet, l'indice des prix à la consommation
cherche à mesurer les effets des variations de prix sur
le coût d'achat des produits consommés par les ménages.
L'indice du coût de la vie cherche à mesurer les
variations des coûts d'achat pour maintenir le niveau de
vie des ménages à un niveau spécifié. Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/indice-prix-consommation.htm |
Pour mesurer lévolution des prix de chaque pays européen et effectuer des comparaisons, la Banque centrale européenne utilise un autre indicateur : lindice des prix à la consommation harmonisé (IPCH). Dans le cas de la France, lIPC et lIPCH ont des évolutions assez proches.
L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH)
est l'indicateur permettant d'apprécier le respect du
critère de convergence portant sur la stabilité des
prix, dans le cadre du traité de l'Union européenne (UE),
traité de Maastricht. Pour la France, le territoire national économique comprend la France métropolitaine et les départements d'outre-mer (Dom), à l'exclusion des autres territoires de l'outre-mer. Cet indice est conçu expressément à des fins de comparaison internationale. Les méthodes utilisées par les États membres de l'Union européenne pour calculer leur indice de prix national peuvent être différentes. Elles ne permettent donc pas de comparer correctement la hausse des prix de ces pays. C'est pourquoi, les indices de prix à la consommation harmonisés sont calculés avec des méthodes et un contenu assurant une meilleure comparabilité. La différence essentielle avec l'indice des prix à la consommation national français tient dans le traitement de la protection sociale et de l'enseignement. En effet, dans l'IPCH, seule la part à la charge du consommateur (après remboursement) est prise en compte. |
Inflation à cause des coûts :
- Hausse des coûts de production : augmentation du prix de l'énergie
ou des matières premières (exemple des chocs pétroliers en
1974 et en 1979-1980).
- Hausse des salaires répercutée sur les prix et engendrant une
spirale inflationniste.
Inflation à cause de la monnaie : crédit aisé engendrant une augmentation de la masse monétaire et des prix (théorie quantitative de la monnaie)
Inflation par la demande : demande globale (de biens de
consommation ou de production) supérieure à l'offre globale,
engendrant une hausse des prix
Conséquences économiques :
- une faible inflation favorise la consommation (anticipation des
augmentations de prix)
- réduction des exportations et déficit de la balance
commerciale
Conséquences sociales :
- pertes de revenu des épargnants et des salariés
- allégement de la dette des emprunteurs
- bénéfices supplémentaires pour les entreprises
Politiques traditionnelles :
- Politique monétaire : limitation de la masse monétaire par
augmentation des principaux taux directeurs des banques centrales.
Diminution des crédits et de la demande.
- Politique budgétaire : freinage des dépenses de l'état (réduction
des programmes de travaux publics et des rémunérations des
fonctionnaires, etc.). Ralentissement de la consommation et de
l'investissement.
- Politique des revenus : blocage des rémunérations (1982 :
rigueur salariale consistant à désindexer les salaires des prix)
- Contrôle et blocage des prix : accords de modération des
prix, blocages momentanés
Politiques structurelles :
- Suppression de la règlementation sur les prix depuis 1987
- Renforcement de la concurrence par les prix (Autorité de la
concurrence)
Courbe de Phillips
La courbe de Philips met en évidence une relation
inverse entre inflation et chômage.
Les premiers résultats sont encourageants et
confirment lexistence dune relation négative
entre chômage et inflation entre 1961 et 1969 : la
baisse du chômage va de pair avec laugmentation de
linflation. Par contre, après 1969 il y a un déplacement verticale, on parle de dérive des courbes de Phillips, cestà-dire que pour un taux de chômage donné, le taux dinflation augmente (on parle de stagflation). Par exemple en 1961, pour obtenir un taux de chômage de 6.5% il fallait accepter une inflation inférieure à 1%, alors quen 1980, pour obtenir un taux de chômage de 7% il fallait acceper une inflation supérieure à 9%. A ce phénomène de la dérive des courbes de Phillips, deux explications : - Les chocs pétroliers de 1973 et 1979. Ces chocs ont entraîné une hausse des coûts des entreprises, ce qui a induit une augmentation des marges et des prix des entreprises quelque soit le taux de chômage. - Il y a eu un changement dans la formation des anticipations des partenaires sociaux, lors des séances de négociation des salaires. A partir des années 1970, on a observé une persistance de linflation à des taux élevés (une inflation forte en t était susceptible dêtre suivie par une inflation élevée en t + 1). Les agents ont donc commencé à prendre en compte linflation élevée lors des négociations de salaires. http://economix.fr/docs/1041/CP.pdf |
UNE REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE CONJONCTURELLE : LE CARRE MAGIQUE
Le carré magique est une représentation graphique imaginée par l'économiste N. Kaldor résumant la situation conjoncturelle d'un pays à partir de quatre indicateurs : le taux de croissance du PIB, le taux d'inflation (ou taux de croissance des prix à la consommation), le solde de la balance des transactions courantes (en % du PIB). Ces quatre indicateurs, dont la représentation graphique constitue les quatre côtés d'un carré, correspondent à quatre objectifs fondamentaux de la politique économique conjoncturelle : la croissance, le plein emploi de la main d'uvre, la stabilité des prix et l'équilibre des échanges extérieurs.
http://sceco.paris.iufm.fr/tice2004/olivier/correction.htm
Générateur de Carrés Magiques de Kaldor
La loi d'Okun, en économie, a été proposée par Arthur Okun en 196. Elle décrit une relation linéaire empirique entre le taux de croissance (du PIB) et la variation du taux de chômage. En dessous d'un certain seuil de croissance, le chômage augmente ; au-dessus de ce seuil, il diminue, à élasticité constante.
Toutefois, les valeurs de la loi d'Okun ont nettement changé en France durant la période récente, rejoignant celles des États-Unis. Ainsi, Olivier Blanchard et Daniel Cohen estiment que le coefficient d'Okun n'était, en France, que de 0,17 au cours des années 1960 et 1970, contre 0,40 de 1981 à 2000. Les graphiques ci-dessous, fondée sur un découpage temporel partiellement différent, donnent des valeurs proches : le coefficient vaudrait 0,19 de 1970 à 1989 tandis qu'il serait aujourd'hui de 0,57.
La croissance s'est donc « enrichie en emploi » en France : au-dessus du seuil critique, pour un même taux de croissance que de 1970 à 1989, l'économie française crée plus d'emplois aujourd'hui.
Cet « enrichissement de la croissance en emplois » peut s'expliquer par la libéralisation du marché du travail. En effet, le coefficient dépend de la façon dont les entreprises adaptent leur volume de main d'uvre aux variations temporaires de la production : plus elles sont flexibles, et ajustent la main d'uvre à la production, plus le coefficient est fort. Les entreprises embauchent en effet davantage en cas de hausse de la production, comme elles licencient plus en cas de baisse : un même taux de croissance a donc un effet plus important sur le taux de chômage, à la hausse comme à la baisse. Ainsi, plus les contraintes légales et sociales à l'embauche et au licenciement sont fortes, plus le coefficient doit être faible. En diminuant les contraintes pesant sur le marché du travail et la sécurité de l'emploi, la France aurait ainsi augmenté son coefficient d'Okun
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OECD Factbook ExplorerOECD Factbook Explorer
Research-based policy analysis and commentary from leading economistsvox Research-based policy analysis and commentary from leading economists
International Financial Statistics
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Bureau of Economic Analysis (BEA)
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Prise en compte dans le PIB de la Nouvelle économie :
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Calculateur d'inflation
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FOMC (Federal Open Market Committee) : comité responsable de la
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Le livre beige du FOMC :
http://www.federalreserve.gov/fomc/beigebook/2013/
Détention d'argent liquide par les américains
http://www.frbatlanta.org/publica/brochure/fundfac/html/home.html
Billets Boggs (créés par l'artiste J. S. Boggs)
Commerce extérieur américain
http://www.ita.doc.gov/td/tic/
Energy Information Administration (EIA)
http://www.eia.doe.gov/
Influence de la hausse des prix sur les comportements d'achats
http://www.eia.doe.gov/emeu/25opec/anniversary.html
Prix de l'essence
http://www.eia.doe.gov/emeu/aer/petro.html
Actualités - The Economist's Voice
http://www.bepress.com/ev/
Principes d'économie moderne (Stiglitz J. E.)
http://www.wwnorton.com/StiglitzWalsh4
Inflation en France, Italie, Allemagne et Royaume-Uni
FMI (http://www.imf.org/external/np/speeches/2003/0829_f.pdf)
Annuaire Eurostat 2006-2007
Cible d'inflation de la Banque centrale d'Angleterreb (2%)
http://www.bankofengland.co.uk/Links/setframe.html
Reserve Bank de Nouvelle-Zélande (Cible d'inflation de 1 à 3%)
http://www.rbnz.govt.nz
Convertisseur universel de devises
http://www.xe.com/ucc/
Taux de change du dollar américain
http://www.federalreserve.gov/release/H10/hist/
Les objectifs de la Banque Mondiale en matière de développement
http://www.development.goals.org
Différences dans les revenus par habitant
http://www.worldbank.org/data/
Revenu par habitant dans les économies en transition
http://devdata.worldbank.org/data_query/