Les personnes composant un groupe de travail vivent des interactions internes qui peuvent être marquées par des phénomènes dinfluence.
Un groupe dont la cohésion est forte met en oeuvre des pratiques de communication propres à consolider sa pérennité et sa performance. A linverse, le conformisme peut nuire à son efficacité.
Le comportement dune minorité active peut renverser les positions ou les normes de la majorité.
Limite : létude de linfluence passe par le repérage
et lanalyse de phénomènes et non lacquisition de méthodes
et procédés visant à influer délibérément sur le
comportement dautrui.
- Climat relationnel.
- Convivialité, échange.
- Conformisme.
- Minorité active.
Cest bien limpact des phénomènes de cohésion et dinfluence sur la communication de groupe qui est étudié et, en retour, les conséquences de cette communication sur le fonctionnement des groupes et sur les prises de position des individus qui les composent.
Pour cela, il est possible de prendre appui sur lanalyse des expériences antérieures des élèves (ex. : réunions de préparation aux conseils de classe) et dobserver des situations de communication de groupe au travers dextraits de films, de vidéos, de recueils de témoignages.
Précautions : Lappropriation des concepts passe exclusivement par lobservation, létude de phénomènes repérables et non par lacquisition de savoir-faire reposant sur des méthodes ou des procédés dinfluence. Les élèves ne sont jamais invités, y compris par le jeu de rôle, à vivre des situations visant à leur faire pratiquer linfluence de manière consciente et délibérée. Les techniques répandues dans les entreprises, très contestées scientifiquement, comme la programmation neuro-linguistique, sont donc exclues.