2.1. Phénomènes d’influence au sein des groupes restreints

Les personnes composant un groupe de travail vivent des interactions internes qui peuvent être marquées par des phénomènes d’influence.

Un groupe dont la cohésion est forte met en oeuvre des pratiques de communication propres à consolider sa pérennité et sa performance. A l’inverse, le conformisme peut nuire à son efficacité.

Le comportement d’une minorité active peut renverser les positions ou les normes de la majorité.

Limite : l’étude de l’influence passe par le repérage et l’analyse de phénomènes et non l’acquisition de méthodes et procédés visant à influer délibérément sur le comportement d’autrui.
- Climat relationnel.
- Convivialité, échange.
- Conformisme.
- Minorité active.

Indications complémentaires

C’est bien l’impact des phénomènes de cohésion et d’influence sur la communication de groupe qui est étudié et, en retour, les conséquences de cette communication sur le fonctionnement des groupes et sur les prises de position des individus qui les composent.

Pour cela, il est possible de prendre appui sur l’analyse des expériences antérieures des élèves (ex. : réunions de préparation aux conseils de classe) et d’observer des situations de communication de groupe au travers d’extraits de films, de vidéos, de recueils de témoignages.

Précautions : L’appropriation des concepts passe exclusivement par l’observation, l’étude de phénomènes repérables et non par l’acquisition de savoir-faire reposant sur des méthodes ou des procédés d’influence. Les élèves ne sont jamais invités, y compris par le jeu de rôle, à vivre des situations visant à leur faire pratiquer l’influence de manière consciente et délibérée. Les techniques répandues dans les entreprises, très contestées scientifiquement, comme la programmation neuro-linguistique, sont donc exclues.